C'était beau de le voir. Dans son jersey un peu trop serré, la démarche un peu anxieuse à se savoir observé par sa famille dans les estrades. C'était beau de le voir recevoir les accolades de ses compagnons de jeu, les hi-five. C'était beau d'entendre le salut champion de son entraîneur. C'était juste beau de le voir, lui qui a passé de si longues années seul dans son coin, rejetté. Oublié l'Asperger, oublié les mauvais souvenirs.
Bien avant la minute de silence, en signe de support pour les joueurs de basket décédés dans les maritimes, j'avais la larme à l'oeil et le coeur conflé d'orgueil.
Bien avant la minute de silence, en signe de support pour les joueurs de basket décédés dans les maritimes, j'avais la larme à l'oeil et le coeur conflé d'orgueil.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire